Sommaire
- Acteurs :
- Heureuse salariée du commerce
- Plateformes numériques - nouvelles servitudes
- Éclairage : Le travail pour l’Église
- Position : Éthique sur l’étiquette_faire pression sur les multinationales
- Mémoire : Le 7 octobre pour la KAB
- Repères
Edito
Le travail décent
A l’occasion du 7 octobre 2018, avec les membres du Secrétariat nous sommes allés à la rencontre de passants, près du centre commercial parisien Les Halles, pour sensibiliser à la journée mondiale pour le travail décent. J’ai été marquée par le nombre de personnes incapables de définir : décent ou digne…
Un travail est décent lorsqu’il permet à la personne qui l’effectue de mener une vie digne, soit de répondre à ses besoins essentiels et à ceux de sa famille. Si l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a introduit son concept en 1999 et le promeut depuis comme un programme, l’Église catholique a œuvré la première dans cette direction dès le début du 20è siècle, comme vous le verrez dans les pages Éclairage.
L’OIT dispose ainsi que le travail décent se compose de 4 éléments : l’emploi (revenu équitable, bonnes conditions de travail, égalité de traitement et de chance entre tous, perspectives de développement personnel...) les droits (libertés syndicale, d’expression, lois du travail existantes et respectées, pas de travail forcé, de discrimination, de travail des enfants...), la protection (sociale, protection contre le chômage...) et le dialogue (social entre gouvernement, employeurs et salariés).
Éléments indispensables à la création des meilleures perspectives de progrès social et de développement.
Dossier coordonné par Elisabeth Peralta