Sommaire
- Acteurs :
- Du travail par intermittence
- S’épanouir par et dans le travail
- Éclairage : Changer les regards
- Position : Du travail pour tous
- Mémoire : Connaître et comprendre
- Repères
Edito
La courbe du chômage s’infléchit… mais de combien et pour combien de temps ? Le plein emploi… les gens n’y croient plus, ni même ne l’envisagent. Penser que tous ceux qui le souhaitent aient un travail, qui plus est, permettant de gagner correctement de quoi vivre et dans lequel s’accomplir, apprendre, évoluer, s’épanouir… apparaît comme une utopie.
Un taux de chômage élevé depuis bientôt un demi-siècle ; une économie peu dynamique ne créant pas suffisamment d’emplois ; des offres qui installent dans la précarité ; de nouvelles formes de travail qui mettent à mal les avancées sociales gagnées de dures luttes ; des travailleurs en souffrance sur des postes constamment remodelés ; des jeunes mieux formés qui ne trouvent pas de débouchés correspondants… les arguments ne manquent pas pour conforter cette idée et ancrer dans l’opinion qu’il n’y a pas de travail pour tous.
Alors, posons les choses. Aujourd’hui, en gros, 75 % de la population active en France a un emploi stable, 10 à 15 % un emploi précaire et les 10-15 % restant est au chômage. Nous vivons une période de mutations… à nous encore d’être attentifs et proactifs pour que ça bouge plutôt dans le sens de la justice.
Croire déjà que c’est possible… Plusieurs expériences, présentées ci-après, en témoignent.
Dossier coordonné par Elisabeth Peralta