Sommaire
- Acteurs :
- Richesse de la bonne intelligence
- Des travailleurs chrétiens solidaires
- Éclairage : Le partage des richesses : qu’en dit la doctrine sociale de l’Église ?
- Position : Évasion, fraudes et paradis fiscaux
- Mémoire : Revenus : les écarts continuent de se creuser
- Repères
Edito
Personne n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager : ainsi se concluait le rassemblement Diaconia à Lourdes en 2013. Lorsque l’on pense au partage des richesses, bien souvent, on pense aux ’riches’, ceux qui ont bien plus que nous. Or nous sommes tous concernés. Là où nous sommes, avec ce que nous avons et possédons, quelle que soit notre situation.
Nous avons ici souhaité aller au-delà des aspects pécuniaires et financiers. Nous faisons place au combat du CCFD-Terre solidaire contre les paradis fiscaux qui permettent de détourner des sommes considérables, et à une courte rétrospective de l’évolution des revenus en France. Mais nous avons surtout voulu mettre en avant le principe de la destination universelle des biens, présent dans la doctrine sociale de l’Église depuis fort longtemps et pourtant peu répandu. Le pape François dans Laudato Si’, le MMTC avec sa campagne Terre, toit, travail pour une vie digne, nous interpellent. Comment, dans nos actes, nos choix de consommation et de déplacements, nos modes de vie, nos interactions, nous sommes attentifs aux conséquences pour les autres, d’ici et d’ailleurs, et pour la planète, notre ’maison commune’ ? Un dossier pour continuer de contribuer.
Dossier coordonné par Elisabeth Peralta