Pour qui la lumière,
Dis-moi,
Sinon pour ceux qu’écrase
La nuit ?
Pour qui l’éclat du jour
Sinon pour les veilleurs ?
Car pour l’homme endormi
Il n’est ni jour ni nuit.
Mais c’est comme un voleur
Que viendra le soleil !
Pour qui l’espoir de joie
Sinon pour ceux
Que la tristesse afflige
Et le deuil si cruel
Et la porte fermée ?
Mais pour que cela soit
Il faut qu’à bout de bras
La flamme soit portée
Il faut qu’au son des pas
Le moribond se lève
Et que ton coeur ouvert
Ne cesse pas d’aimer.
Georges Mougeot,
décembre 2011