La crise aggrave les situations et déstabilise.
La pandémie aggrave brutalement les problèmes préexistants : chômage, inégalités entre genres, entre riches et pauvres à l’intérieur et entre pays, violences familiales etc… Les besoins augmentent et sont plus visibles : accès aux soins, sécurité sociale, conditions de travail du personnel de santé, alimentation, éducation, accueil des migrants …et la dette publique s’accentue.
La pandémie a rendu ces situations insupportables comme en témoignent les études de la JOCI sur l’impact du Covid sur les jeunes travailleurs, de la FIMARC sur les agriculteurs et pêcheurs pauvres, et du Midade sur la vie des enfants. Une organisation qui n’arrive pas à résoudre ces problèmes ni à empêcher leur aggravation doit changer.
La pandémie provoque une déstabilisation personnelle, complique les relations, bloque les projets par incertitude sur le futur. La déstabilisation est aussi collective : la croissance du PIB peut-elle rester une référence ? Peut-on encore croire au progrès continu après la pandémie ? Elle change les regards, par exemple sur les métiers qui font tenir une société.
Pour télécharger le texte, cliquez ici