Particulier ce 1er mai 2022 qui vient de voir s’achever les élections présidentielles faisant apparaitre que les idées de l’extrême droite n’ont jamais été fortes pour un certain nombre de nos concitoyens.
C’est une France fracturée qui en ressort, traduction de désespoir, de mécontentement, de colère sociale, de manque de perspective particulièrement dans les classes populaires où fin de mois rime trop souvent avec faim de mois.
C’est le risque élevé de voir des pans entiers de la population tomber dans la pauvreté avec une forte inflation générale, notamment dans les rayons où les étiquettes des produits alimentaires flambent (+4,5% en mars 2022). Cette hausse des prix touche de plus aux produits de première nécessité (alimentation, carburants, énergie...), des postes de dépenses importants pour les ménages que les plus modestes ne peuvent plus assumer.
Ce sont des paroles d’exclusion qui ont été assénées envers les étrangers tout au long de cette campagne, en faisant d’eux les boucs émissaires des politiques régressives subies pendant des décennies.
Nombreux sont ceux qui, par leur bulletin de vote au deuxième tour, ont voulu faire barrage à l’accession au pouvoir de l’Extrême Droite. Ça n’est pas pour autant qu’ils soutiennent la politique ultra-libérale qu’Emmanuel Macron a poursuivie et renforcée au cours de son premier mandat.
Nous, membres de l’Action Catholique Ouvrière, demandons de respecter la voix de ceux qui réclament plus de justice sociale.
Nous, membres de l’Action Catholique Ouvrière, ne pouvons pas accepter les paroles et les actes qui stigmatisent nos frères en fonction de leur origine ou de leur religion car nous valorisons cette parole de Jésus : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25,35).
Pour la classe ouvrière, le 1er mai c’est celui :
de celles et ceux qui sont privés-es de travail, qui en sont exclus-es.
de celles et ceux qui ont des boulots précaires ne permettant pas de vivre correctement.
de celles et ceux qui sont les nouveaux tacherons des plateformes numériques, obligés à des horaires importants pour gagner des « queues de cerises » sans protections sociales.
de celles et ceux qui se retrouvent avec des petites retraites devant compter chaque sous en fin de mois.
Nous, membres de l’Action Catholique Ouvrière, en cette Fête du Travail, disons avec force que chaque femme et chaque homme doit pouvoir vivre dignement de son travail. En cette période où le respect des travailleurs est de plus en plus bafoué, nous voulons redire ces paroles que le Pape François disait dans son homélie du 1er mai 2020 : « […] C’est la première vocation de l’homme : travailler. Et cela confère sa dignité à l’homme. La dignité qui le fait ressembler à Dieu. La dignité du travail. […] Toute injustice qui touche une personne qui travaille revient à piétiner la dignité humaine ; même la dignité de celui qui commet l’injustice : le niveau baisse et on finit dans cette tension dictateur-esclave. ».
Par nos manifestations, nous appelons, à être co-créateur d’un monde plus juste, plus fraternel, plus égalitaire, à redonner l’espoir !!
1er mai : redonnons l’espoir !
Nous partageons un message de l’ACO 93 Nord pour ce 1er Mai
ACO en région
- 1er mai : redonnons l’espoir !
- Donne-nous le courage d’être attentifs les uns aux autres
- Défendons la fraternité !
- Et pourtant…
- L’ACO d’Annonay pour une Europe de la fraternité
- L’ACO d’Argentan solidaire des salariés de Place du Marché
- La santé n’a pas de prix !
- Le monde d’après ?
- Les mots d’une femme sur la violence des hommes
- Lettre ouverte à Madame la Première Ministre
- L’ACO de l’Indre soutient un maire qui accueille les migrants
- L’ACO de Normandie lance un appel à la Paix
- L’ACO des Vosges reçue au Ministère à Paris
- L’ACO, le CMR et l’ACF du Choletais soutiennent les salariés de Michelin
- L’appel de Lyon pour l’écologie
- Prière pour le nouveau front populaire
- Recette lilloise pour l’accès de tous au travail décent
- Tendresses souterraines
- Témoignage d’un militant ACO de Grenoble sur les JO 2024
- Un "parlons-en" pour fêter les 70 ans
- Votre lutte est notre lutte