Sommaire
- Acteurs :
- Reprendre confiance
- J’ose poser mes questions
- Eclairage : Des graines d’espoir en Sarthe
- Position : Des larmes de Jésus à l’intelligence collective
- Mémoire : Une histoire de l’Educ Pop...
- Repères
Edito
Dans leur histoire respective, l’éducation populaire et le mouvement ouvrier ont été féconds l’un pour l’autre. Si l’éducation populaire a fait, et fait encore l’objet d’innombrables définitions qui se croisent et se superposent, elle s’appuie néanmoins sur un principe fondamental : permettre à chacun de s’épanouir, de progresser, de développer à tous les âges de la vie une réelle capacité à vivre en société et de trouver ainsi sa place de citoyen ; développer ses capacités à comprendre son environnement, à pouvoir s’y situer pour agir avec d’autres à le transformer.
Dans un contexte source d’inquiétude, de repli sur soi et d’isolement, et face à un système générateur d’inégalités sociales destructrices, l’enjeu est primordial.
Donner, redonner la parole, permettre à chacun de prendre une place, sa place parmi d’autres, avec d’autres, c’est aussi le sens de la Priorité votée à Angers : rechercher et trouver ensemble du sens, partager les chemins de vie, de foi, faire grandir l’humain et révéler à chacun l’émancipation personnelle et collective, fruit de l’action et de l’engagement.
L’éducation par tous et pour tous n’est-elle pas une invitation pressante à renouveler nos pratiques !
Dossier coordonné par Annick Mouchel