ACO France - Action catholique ouvrière
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Formation



Dossier paru dans Témoignage ACO

 

6 avril 2016 2016 par Rédaction ACO

50 ans ont passé depuis l’ouverture de Vatican II. Aujourd’hui, nous entendons souvent dire que nous assistons à un retour en arrière de l’Église. Nous ne sommes pas suffisamment qualifiés pour le dire. Mais ce qui est vrai, assurément, c’est le regret qui s’exprime ainsi… le sentiment de revenir à l’avant concile. Et pourtant, l’événement qu’il fut dès son annonce ouvrait d’autres perspectives : une Église ouverte au monde et se laissant observer par le monde.
Par ce dossier nous revenons sur l’événement, en particulier par des témoignages de membres de l’ACO. Nous voulons nous ouvrir aux textes publiés et voir ce que leur mise en application a produit. Ces quelques pages ne suffiront pas à tout dire de ce qu’il fut. Elles sont invitation à un approfondissement.
En plongeant dans cet événement et dans la réception par l’ACO de ces textes, nous avons acquis cette conviction : quand, en Église, des hommes se mettent à l’écoute du monde, de ce qu’ils vivent dans le monde, à l’écoute de la Parole, il en ressort du neuf et ce neuf produit du fruit. La Parole présente au cœur de l’assemblée conciliaire, c’est le Christ ressuscité. Avec toutes nos imperfections, avec humilité, nous sommes invités à être de son Corps, pour que, par nous, Il continue d’être annoncé.

Dossier coordonné par Pascal Fouque



 


La Parole de Dieu dans la vie de l’Église

 

8 avril 2015 2015 par Murielle Becel, secrétaire générale

Très débattue au cours du Concile, la Constitution sur la Révélation divine, Dei Verbum, invite à mettre au cœur de toute vie des chrétiens la Parole de Dieu et à lui redonner toute sa place dans la relecture.

Article de José Bourau, Repères 101, mars 2013

Dieu se révèle et se propose

« Par le Christ, le Verbe (Parole) fait chair…, Dieu invisible s’adresse aux hommes en son surabondant amour, comme à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie » [1]

. Nous relevons dans ces premiers versets de la Constitution, d’une part la force créatrice de la Parole rappelant les récits de la création (« Dieu dit ‘que la lumière soit’… ‘faisons l’Homme à notre image’…) ; et d’autre part, cette même Parole se fait dialogue avec l’être humain. Elle est Bonne Nouvelle (évangile) : Dieu se révèle et se propose ; et dans un même mouvement, il prend en compte la parole humaine.

De plus, la Parole de Dieu doit faire appel à l’interprétation, à la compréhension, « puisque Dieu a parlé par des hommes… pour voir clairement ce que Dieu a voulu dire et ce qu’il Lui a plu de faire passer par leurs paroles ». Autrement dit, c’est dans une communauté éclairée (équipe, assemblée etc.), en Eglise, que nous arrivons à comprendre le message.

Faire dialoguer le récit de la vie des hommes et la Parole de Dieu

Nous voyons bien la pertinence, dans la Révision de Vie, de faire dialoguer le récit de la vie des hommes et la Parole de Dieu, ainsi que de chercher ensemble à comprendre ce que Dieu nous dit et la valeur que Dieu donne à la vie des hommes.
Par ce texte du Concile, tous nous sommes incités à la lecture de la Bible, à la fréquentation de la Parole de Dieu. Elle est proposée à tous comme « guide » et compagne de vie. « L’Eglise reçoit un accroissement de vie par la fréquentation assidue de l’Eucharistie, ainsi peut-on espérer qu’un renouveau de vie spirituelle jaillira d’une vénération croissant de la Parole de Dieu, qui demeure à jamais » [2]

Dans l’exhortation Verbum Domini de septembre 2010, Benoît XVI, en écho au texte conciliaire, invite à «  ouvrir à l’homme d’aujourd’hui l’accès à Dieu qui parle et qui nous communique son amour pour que nous ayons la vie en abondance » [3]… à « s’assurer que dans les activités habituelles des communautés chrétiennes, on ait vraiment à cœur la rencontre personnelle avec le Christ qui se communique par sa Parole » [4]… à

ne pas garder pour nous les paroles de la vie éternelle, qui nous ont été données dans la rencontre avec Jésus-Christ : elles sont destinées à tous, à tout homme [5]

.



[1Dei Verbum 1,2

[2Dei Verbum 6,26

[3Verbum Domini 2

[4Verbum Domini 73

[5Verbum Domini 91

 


Le travail humain

 

26 août 2022 2022

La Constitution pastorale L’Église dans le monde de ce temps (Gaudium et Spes) exprime toute la place du travail dans la vie de l’homme.

Article de José Bourau, Repères 102, juin 2013

Les Pères conciliaires entendent les aspirations de plus en plus universelles du genre humain : « Les travailleurs veulent non seulement gagner leur vie, mais développer leur personnalité par leur travail, mieux, participer à l’organisation de la vie économique, sociale, politique et culturelle » [1].

Le travail est un droit

Insistant sur la dignité de la personne humaine, le Concile parle du monde comme « communauté humaine » ; dans ce cadre, « il faut rendre accessible à l’homme tout ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine, par exemple : nourriture, vêtement, habitat..., droit à l’éducation, au travail... » [2]

Le travail épanouit l’homme

Dans la 2ème partie, la Constitution demande que soient évitées « aux individus et aux familles des conditions de vie instables et précaires » [3].

Pour cela, « le travail des hommes... passe avant les autres éléments de la vie économiques qui n’ont valeur que d’instruments... Par son travail, l’homme assure sa subsistance et celle de sa famille, s’associe à ses frères et coopère à l’achèvement de la création divine... La société doit aider les citoyens en leur permettant de se procurer un emploi suffisant... La rémunération doit assurer à l’homme des ressources qui lui permettent une vie digne ».

Les travailleurs ont des droits

Le Concile appelle à la participation de tous les travailleurs à la gestion des entreprises... et aux décisions économiques et sociales, soit par eux-mêmes soit par leurs représentants librement choisis. [Et] il faut mettre au rang des droits fondamentaux de la personne celui des travailleurs de fonder librement des associations capables de les représenter... S’il faut recourir d’abord au dialogue social, la grève peut cependant demeurer un moyen nécessaire, bien qu’ultime, pour la défense des droits propres et la réalisation des justes aspirations des travailleurs »

.
De l’encyclique Rerum Novarum (1891) à aujourd’hui, avec ces textes fondamentaux de Vatican II, le travail humain a une place conséquente dans l’enseignement social de l’Église ;

il est de son devoir, écrit Jean-Paul II, de rappeler toujours la dignité et les droits des travailleurs, de stigmatiser les conditions dans lesquelles ils sont violés... »

 [4].

Comment ne pas, alors, continuer d’approfondir et donner chair, en Mouvement, à cette préoccupation de l’Église et à ce qu’en dit le Concile ?



[1Gaudium et Spes , n. 9

[2Gaudium et Spes, n.26

[3Gaudium et Spes, n. 66

[4Le travail humain, n. 8

 


Les signes des temps

 

26 août 2022 2022

La constitution pastorale L’Église dans le monde de ce temps prend en compte les événements de l’histoire. Catastrophes cosmiques, guerres, génocides. Et la question se pose : pourquoi et à qui la faute ? Les évangiles déplacent cette interrogation en posant cette alternative : de quoi les temps font-ils signe ?

Article de Repères 100, décembre 2012

Nous lisons au début de la constitution L’Église dans le monde de ce temps :

L’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée, à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques » [1].

Plus loin, un passage explique de quelle démarche il s’agit :

« Mû par la foi, se sachant conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les événements, les exigences et
les requêtes de notre temps... » [2]

Qui discerne ces signes du Royaume de Dieu ?

Celui qui est touché dans sa conscience par l’Esprit Saint, mais aussi l’Église, peuple de Dieu. Le charisme de discernement n’a pas à être identifié à celui de l’autorité, il est plutôt celui de la prophétie de Joël rappelée par Pierre :
Vos fils et filles prophétiseront. (Actes 2,17)

Quel bonheur en ACO d’accoucher ainsi du Royaume de Dieu dans nos révisions de vie et nos relectures. Quelques figures sont à privilégier : les humbles et les petits dont le Christ a reconnu avec joie qu’ils voyaient ce qui a été caché aux sages et aux savants, ou encore les cœurs purs, les assoiffés de justice, les miséricordieux.

Des lieux à observer

D’abord, le monde des hommes et la planète, dans leur beauté et leur fragilité. Les événements : le Concile portait un regard optimiste sur des mouvements culturels et sociaux, tels le développement d’institutions internationales pour la paix et la justice, la fin de l’ère coloniale, l’émancipation des femmes.

Aujourd’hui, nous sommes conscients des « menaces » comme le processus de globalisation de notre monde.

Mais, l’Évangile nous appelle sans cesse à chercher les signes de Dieu. Il n’est pas une boule de cartomancienne, il est une Bonne Nouvelle à vivre, et donc à discerner.



[1Extraits de Gaudium et Spes n. 4,1

[2Extraits de Gaudium et Spes n. 11

 


Une économie au service de l’Homme

 

10 avril 2015 2015 par Murielle Becel, secrétaire générale

La Constitution pastorale L’Eglise dans le monde de ce temps traite amplement des réalités socio-économiques et politiques.

Article de Gérard Muller, Repères 99, septembre 2012

Dans la vie économico-sociale, il faut honorer et promouvoir la dignité de la personne humaine, sa vocation intégrale et le bien de toute la société. C’est l’homme en effet qui est l’auteur, le centre et le but de toute la vie économico-sociale. » [1]

Le but fondamental : le service de l’homme

La pointe du texte porte sur un combat crucial à l’époque et d’une actualité brûlante pour nous aujourd’hui. Si l’on met l’homme au centre, il n’est guère possible de cautionner l’idée selon laquelle les lois de l’économie sont indépendantes des considérations morales, comme si le bonheur du plus grand nombre était d’autant plus garanti qu’on laisserait le libre jeu à l’économie.

Le Concile récuse une telle vision ultra libérale : « Le développement ne peut être laissé ni au seul jeu quasi automatique de l’activité économique des individus, ni à la seule puissance publique » (n. 65,2).

Ailleurs, il est dit : « Le but fondamental n’est pas la seule multiplication des biens produits, ni le profit ou la puissance, c’est le service de l’homme » (n. 64). L’économie ne doit pas être abandonnée aux mécanismes aveugles prétendument naturels du marché, où l’égoïsme de chacun ferait le bonheur de tous ; elle ne doit pas non plus être soumise à une administration anonyme et à une idéologie qui sacrifie « les droits fondamentaux des personnes et des groupes à l’organisation collective de la production » (n. 65,2). Ce dernier propos est une allusion au système collectiviste des pays communistes qui, à l’époque, exerçait une grande influence.

Aujourd’hui, nous savons que faute de régulation économique et financière sur les produits dérivés des banques, l’économie a été plongée dans une grande récession.

Dans son Encyclique La charité dans la vérité, Benoît XVI, citant le n° 63 de la constitution conciliaire, déclare :

Je voudrais rappeler à tous, et surtout aux gouvernants engagés à donner un nouveau profil aux bases économiques et sociales du monde, que l’homme, la personne dans son intégrité, est le premier capital à sauvegarder et à valoriser » (n° 25).



[1Extraits de Gaudium et Spes, n. 63,1

 


Esprit et contexte de Vatican II

 

8 avril 2015 2015 par Murielle Becel, secrétaire générale

Ouverte par le pape Jean XXIII, conclue par Paul VI, l’assemblée du Concile Vatican II a renouvelé le rapport de l’Église au monde et aux autres religions.

Des avancées qui, il y a cinquante ans, étaient novatrices.

Articles de Gérard Muller, Repères 97 et 98, mars et juin 2012

L’esprit de Vatican II

Le 11 octobre 1962, Jean XXIII ouvrait à Rome le concile œcuménique Vatican II.
Dans son discours d’ouverture, le Pape donna le ton et l’esprit des travaux :

Il est nécessaire avant tout que l’Église ne détourne jamais son regard de l’héritage sacré de vérité qu’elle a reçu des anciens. Mais il faut aussi qu’elle se tourne vers les temps présents, qui entraînent de nouvelles situations, de nouvelles formes de vie, et ouvrent de nouvelles voies à l’apostolat catholique ».

Étroite solidarité de l’Église avec l’ensemble de la famille humaine

"Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Leur communauté, en effet, s’édifie avec des hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l’Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d’un message de salut qu’il faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire." [1]

Répondre aux appels de l’Esprit

"Mû par la foi, se sachant conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le Peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels il participe avec les autres hommes, quels sont les signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu. La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines." [2]

Contexte de Vatican II

Le premier contexte fait référence à l’influence exercée par des événements lointains. Notons les racines profondes de la question du rapport Église-Etat. Les experts ont décrit le Concile comme marquant « la fin de l’époque constantinienne », allusion à la reconnaissance officielle et au statut privilégié accordés à l’Église par l’empereur romain Constantin.

Différents contextes

Évoquons le contexte de la « modernité » qui, pour l’Église catholique, va de la Révolution française à la fin du pontificat de Pie XII en 1958. La Révolution française et la philosophie qui la sous-tend ont traumatisé l’Église officielle, réfugiée longtemps dans une posture contre révolutionnaire.

Plus largement, Vatican II héritait d’aspects tels que les progrès dans les matières biblique, liturgique, philosophique, l’avènement du socialisme et du communisme... En interne, l’ombre du concile Vatican I a plané sur les débats de Vatican II, en raison de ses définitions de la primauté et de l’infaillibilité pontificales.

Le troisième contexte est la période qui commence au début de la Seconde Guerre mondiale et s’étend jusqu’à l’ouverture du concile. Ce fut l’époque de la Guerre froide, de la fin du colonialisme, le souvenir récent de l’holocauste.

Le climat optimiste des années soixante

Vatican II a été marqué par un optimisme culturel exceptionnel dans les années 60. Hommes et femmes de toutes les classes sociales se voyaient monter dans l’échelle économique. Les peuples de l’Asie et de l’Afrique en lutte pour leur indépendance, désiraient reconstruire leur société dans la justice. Ce climat optimiste donnait à penser en l’amélioration du système en place, jusqu’à une transformation radicale de la société aux yeux de certains.

L’ouverture des catholiques au monde a suscité un renouveau théologique, commencé déjà avant la Seconde Guerre mondiale (Chenu, Congar, Von Balthasar, Rahner et de Lubac...). Cet optimisme culturel a eu une influence sur l’assemblée conciliaire.



[1Extraits de Gaudium et Spes, Avant-propos et 1ère partie

[2Extraits de Gaudium et Spes, Avant-propos et 1ère partie

 


Livret Formation

 

30 mars 2016 2016 par Rédaction ACO



 


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Diaporama Dans l’histoire de l’ACO, comment situer notre engagement

Formation faite par le Comité régional Pays-de-la-Loire, Accompagner la prise de responsabilités

Formation sur la conduite de projets, ACO 44.

Guide de partage en carrefour

Ouverture Naissance de l’ACO, double fidélité et engagement

Texte Dans l’histoire de l’ACO, comment situer notre engagement



 


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Acteurs et responsables de la mission de l’ACO, intervention de Gérard Vandevyver, mars 2005.

De quels responsables le mouvement a t-il besoin, intervention de Michèle Béarez, octobre 2006.



 


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